Samuel Laberge engagé
Samuel Laberge n’a pas perdu de temps avant de se faire un nom à Rimouski. Dès sa saison recrue, il a gagné la Coupe du Président et il s’est beaucoup impliqué dans la communauté.
Sur la patinoire, le natif de Châteauguay en est à sa 2e saison avec l’Océanic de Rimouski. Celui qui joue au hockey depuis l’âge de 5 ans a toujours évolué pour des équipes de sa région. « C’est ma mère qui m’a montré à jouer au hockey, a dit le choix de 6e ronde en 2013. Mes parents ont toujours été derrière moi. Ils ont parcouru les arénas et aujourd’hui, ils viennent souvent à Rimouski. »
« J’ai toujours été dans les gros calibres, sauf à ma première année Midget AAA, où j’ai été coupé, a ajouté l’ailier. J’ai été repêché par Rimouski après ma saison Midget Espoir. »
Avant de joindre les rangs de l’équipe rimouskoise, Samuel Laberge a gagné la Coupe Jimmy-Ferrari en 2014 avec les Grenadiers de Châteauguay, emblème de la Ligue Midget AAA. De plus, il a participé à la Coupe Telus, qui regroupe les équipes championnes des autres ligues. Cette expérience acquise a été utile pour lui lors des séries du printemps dernier avec l’Océanic. « C’est du bagage et c’est un outil de plus qui entre dans mon coffre, a-t-il imagé. Je savais comment ça peut être difficile un 4 de 7 et que ça peut être long. »
Le numéro 79 fait partie des jeunes vétérans de l’équipe. Ses responsabilités se sont accrues et il doit montrer l’exemple. Il a 39 points à sa fiche en 52 parties. « J’ai des grandes responsabilités dans l’équipe. Il faut montrer le chemin aux jeunes. J’ai eu un « A » cette année, a admis l’attaquant de 18 ans, qui remplit davantage la feuille de pointage. Je joue sur le premier avantage numérique et j’ai beaucoup de temps de glace cette saison. Je joue avec de très bons joueurs et ça aide beaucoup. »
Ignoré au repêchage
Samuel Laberge a ressenti une vive déception, en juin 2015, lorsqu’il a été ignoré par les 30 équipes de la Ligue nationale de hockey lors du repêchage. « J’étais là-bas avec ma famille. J’y allais pour des vacances et aussi je voulais être repêché, s’est remémoré le hockeyeur au sujet de l’événement qui s’est déroulé en Floride. C’est le rêve de tous les joueurs. »
Cependant, la déception s’est estompée lorsque quelques équipes ont invité Laberge à un camp de perfectionnement. Il a accepté l’invitation des Kings de Los Angeles et a été en mesure de participer au camp principal. Laberge a pu côtoyer les Marian Gaborik, Jeff Carter, Anze Kopitar, Drew Doughty et Jonathan Quick. « De les voir sur la glace, c’était comme une partie de mon rêve, a avoué Laberge, qui a Milan Lucic comme modèle. J’ai été très content de mon camp. »
À titre de joueur qui en était à une première expérience à un camp de la LNH, Samuel Laberge a voulu profiter du moment pour prendre des notes. Il a pu remarquer ce que font les joueurs professionnels pour être au sommet de leur art. « On pense que c’est facile pour eux. Pourtant, ils sont toujours dans le gymnase et ils sont dans le tapis, a-t-il spécifié. C’est souvent la fraction de seconde qu’ils ont et que toi tu n’as pas qui fait la différence. »
S’impliquer avec les partisans
Dans la communauté, Samuel Laberge se fait un plaisir d’investir du temps avec les enfants et les partisans. Pour lui, il est important de redonner à la communauté. « C’est dans mes valeurs. Je suis une personne très sociable, a-t-il dit. Les partisans nous soutiennent beaucoup et je voulais redonner aux partisans. Ce sont eux qui font rouler notre équipe. »
Cette saison, il a monté la barre en participant au Défi Tête à prix de l’Association du cancer de l’Est du Québec. En octobre dernier, après une récolte de 6250$, il s’est fait raser les cheveux sur la patinoire du Colisée Financière Sun Life au terme d’une partie. « Il y a beaucoup de gens dans ma famille qui ont été atteints du cancer. Je cherchais une manière d’amasser des fonds. J’avais comme idée de me faire raser sur la glace après un match. Ça a donné de l’ambiance dans le Colisée, a-t-il décrit. C’était madame Paule Lemieux qui me soutenait. J’ai eu beaucoup d’aide de mes parents, de ma copine, d’Anthony Chapados et de François Beauchemin. »
Samuel Laberge n’a pas encore une cause communautaire dans sa région natale. Cependant, il a déjà des idées qui bouillonnent dans sa tête. « C’est quelque chose que j’aimerais faire un jour, a-t-il conclu. Une école de hockey ou un tournoi de hockey pour ramasser des fonds. J’aimerais ça m’impliquer dans quelques années. »