Marc Lafleur : travail, leadership et communication
Par Bianca Paquette – Arrivé avec les Huskies de Rouyn-Noranda à la mi-décembre en tant qu’entraîneur-adjoint, Marc Lafleur amène avec lui de nouvelles connaissances et de nouvelles forces à l’organisation dirigée par André Tourigny.
De 2006 jusqu’à son embauche dans la LHJMQ, Lafleur a été l’entraîneur-chef des Élans de Hearst dans la ligue midget AA Norbord. En 2007, il a été nommé entraîneur de l’année et sa formation a gagné le championnat de la ligue au cours des quatre dernières saisons.
Ses débuts derrière le banc d’une équipe en tant qu’adjoint ont commencé avec les Beavers de l’Université Bemidji, dans l’état du Minnesota aux États-Unis. Lafleur avait d’ailleurs porté l’uniforme des Beavers pendant qu’il complétait sa maîtrise en éducation.
Pour le directeur général et entraîneur-chef des Huskies, André Tourigny, il était important que son adjoint lui apporte de nouvelles connaissances. « Marc, c’est un gars qui a beaucoup de leadership. Au camp d’entraînement, nous l’avons beaucoup aimé parce qu’il est proactif, il prend les choses en main, il mène tous ses dossiers à terme d’une bonne manière. En ayant été entraîneur aux États-Unis et dans le nord de l’Ontario, il nous amène une vision différente. »
Objectif atteint
Pour Lafleur, son embauche en tant qu’adjoint dans le circuit Courteau représente un objectif de plus d’atteint dans sa carrière d’entraîneur. « Ça fait partie de ma progression. Ça toujours été un but pour moi et je suis très content d’avoir eu le poste. C’est un objectif de plus d’atteint. C’est une étape de plus pour arriver à mon grand but. Maintenant, j’ai une autre côte à monter. C’est important de garder la vision et les yeux sur le but ultime. »
Bien que ce soit nouveau d’être à Rouyn-Noranda, ce ne l’est pas totalement puisque Lafleur avait été invité au camp d’entraînement pour aider les entraîneurs des Huskies. C’est d’ailleurs à ce moment que l’organisation a eu le coup de foudre pour lui.
Avec le bagage qu’il a acquis depuis le début de sa carrière, Lafleur dit être en mesure d’apporter du nouveau en Abitibi. « Mes deux années aux États-Unis m’ont beaucoup aidé. Les tâches étaient presque identiques et le calibre de jeu est presque le même. Il faut maintenant que j’apprenne à mieux connaître les joueurs et l’équipe en général. Avec leur vision, ils ont connu beaucoup de succès dans les dernières années et nous avons la même vision et la même philosophie. Dans leur organisation, ils cherchent l’identité d’une équipe qui travaille très fort et c’est de cette manière que je gérais les choses à Hearst. Quand on s’entoure de gens qui pensent comme nous, on est sur le bon chemin », a fait savoir Lafleur.
Pendant l’absence de Tourigny qui participait au championnat mondial de hockey junior à Buffalo, Lafleur a eu la chance d’avoir des responsabilités différentes. Cette fois-ci adjoint de Garry Parke, il s’occupait des défenseurs et des unités spéciales, surtout en désavantage numérique.
« Je suis un bon entraîneur pour faire des ajustements de match en match, mais aussi d’une période à l’autre. Je veux une équipe qui travaille très fort et qui joue au niveau de son potentiel. Qu’on gagne ou qu’on perde, je veux que les joueurs jouent de leur mieux », déclare-t-il en se décrivant en tant qu’entraîneur.
« Nous n’avons pas d’attentes précises face à lui. Il communique très bien avec les joueurs et il a une excellente approche pédagogique. Nous espérons que les joueurs aient confiance en Marc et que des relations plus intimes puissent se développer avec lui », a fait savoir Tourigny.