Moment Communautaire | Peyton donne l’exemple sur glace et dans la communauté aux jeunes Mooseheads
Liam Peyton est exactement le genre de modèle que toute organisation de hockey souhaite avoir pour ses jeunes. Le joueur de 20 ans est non seulement un leader sur la patinoire, il est aussi un leader dans sa communauté.
L’attaquant des Mooseheads de Halifax est impliqué dans tellement de causes que ça pourrait représenter un travail à temps plein pour beaucoup de gens. Et il le fait toujours avec le sourire.
« J’ai rejoint le programme Hockey Gives Blood (un programme de la Croix Rouge) cet été », explique Peyton. « Pour moi, c’était une façon de redonner à la communauté. Il y a tellement de demandes pour du sang dans le monde médical et ils l’utilisent pour des choses que je ne connaissais même pas. »
Pour son implication auprès de la Croix Rouge, Peyton est vite à créditer un de ses anciens coéquipiers des Islanders de Charlottetown, avec qui il a disputé ses trois premières saisons dans la LHJMQ.
« J’avais commencé à faire des recherches sur le sujet mais j’ai été chanceux d’avoir autour de moi un gars comme Matthew Welsh pour m’aider. C’est lui qui m’a guidé à travers le processus », explique le joueur originaire d’Orleans, en Ontario.
« C’est une manière pour nous les athlètes d’être présents dans la communauté, de faire la promotion pour les dons de sang, d’aider les gens dans le besoin et d’être des modèles à suivre pour plusieurs », affirme le vétéran qui est toujours heureux d’offrir un coup de main.
« C’est gros pour moi de pouvoir redonner. J’ai eu la chance d’être en santé et de pouvoir faire ce que j’aimais toute ma vie », dit Peyton humblement. « Mais ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’être aussi en santé. C’est donc très important pour moi de redonner à ces personnes. »
Liam Peyton est aussi impliqué dans un autre projet des Mooseheads qui lui tient particulièrement à cœur : le Membre militaire du match de Halifax.
« C’est un hommage pour les membres des Forces armées canadiennes. Ça représente beaucoup pour moi puisque mon père [Paul] est un brigadier-général qui est présentement déployé en Irak », explique l’attaquant vétéran.
« C’était une occasion pour moi de leur montrer à quel point je suis reconnaissant envers ce qu’ils font. C’était tout naturel pour moi de m’impliquer parce que je connais leur mode de vie depuis que je suis tout petit », ajoute-t-il.
Quand il a appris que l’équipe cherchait des joueurs pour aider avec ce programme, il a été le premier à lever sa main.
« Je sais exactement ce que l’armée représente pour ces familles et à quel point elle est importante pour notre pays », explique Peyton. « Je me sens choyé d’avoir eu la chance de remercier ces militaires, de leur avoir remis des chandails des Mooseheads et de leur montrer à quel point notre organisation et moi-même apprécions tout leur travail. »
Même si son père n’était pas toujours présent alors qu’il grandissait, Peyton affirme qu’il a toujours eu énormément de respect pour son emploi.
« Mon père a souvent été déployé à l’extérieur du pays. Lorsque je suis né, il était en Bosnie. Et puis, lorsque j’étais rendu à 2 ou 3 ans, il y est retourné », ajoute l’ailier. « Un peu par après, il est allé en Afghanistan et ensuite, lorsque j’avais 11 ans, on l’a envoyé en Israël. Il s’est aussi entraîné aux États-Unis avec les Forces Américaines, donc il a souvent été sur la route. »
« Il y a eu des jours où j’aurais aimé partager des trucs avec lui, surtout en ce qui concerne mes accomplissements dans le hockey », mentionne l’ontarien. « Cette saison, je porte les couleurs d’une organisation très spéciale et il est toujours en Irak. Je sais qu’il aimerait être ici pour me voir jouer mais, en bout de ligne, ce qu’il est en train de faire est très important. J’ai toujours gardé ça en tête. »
« Il est fier de moi, mais je suis aussi un fils qui est très fier de son père. Je suis reconnaissant pour tout ce qu’il fait », ajoute Peyton, qui admet avoir déjà songé à suivre dans les traces de son père.
« C’est quelque chose que j’ai toujours eu derrière la tête. Mon père m’a souvent parlé des similitudes entre le hockey et l’armée. Je ne suis pas certain que ce soit la meilleure option pour moi présentement, mais je sais à quel point c’est cool de pouvoir servir et protéger son pays. »
Mais pour l’instant, le hockey est sa vie.
« Le hockey est mon objectif principal pour le moment et c’est un rêve que j’ai depuis que je suis tout petit », dit l’ailier. « Lorsque tu progresses dans ta carrière, cet objectif devient de plus en plus réaliste. Comme joueur de 20 ans, mon objectif est de décrocher un contrat professionnel. »
Qu’il se trouve un emploi dans le hockey, ou même dans l’armée, Peyton travaille tout de même sur un solide plan B en ce moment.
« Le programme de bourses qui vient avec le fait d’avoir évolué dans la LHJMQ est remarquable », admet-il. « J’étudie présentement la psychologie à l’Université St. Mary’s de Halifax. Quelque chose dans ce domaine serait donc probablement mon deuxième choix. »