Moment Communautaire | DeJong a la générosité dans le sang
Tristan DeJong n’est pas seulement un joueur de hockey, il est aussi un ambassadeur.
C’est avec beaucoup de fierté que le défenseur des Wildcats de Moncton est devenu un des porte-paroles pour la Société canadienne du sang l’année dernière. Il s’agit d’un rôle qu’il prend très au sérieux.
« Comme joueurs de hockey, nous avons l’attention des gens et des médias. C’est donc une belle plate-forme que (la Société) peut utiliser pour promouvoir ses services », admet-il. « Personnellement, je veux me servir de cette tribune pour faire comprendre aux gens l’importance de donner du sang ».
Armé de chandails et de plusieurs items arborant le logo de la Société, le joueur de 20 ans originaire de Waterloo, en Ontario, fait la promotion de l’organisme un peu partout dans la région du Grand Moncton.
« Je m’occupe de leur fournir une bonne présence sur les réseaux sociaux. Je veux montrer aux gens pourquoi c’est une cause qui me passionne et qui est très importante pour moi », mentionne DeJong.
« Je suis aussi devenu un donateur de cellules souches, quelque chose que j’ai découvert récemment. Je n’étais absolument pas au courant de l’importance de ces dons », raconte-t-il.
« J’ai fait plusieurs recherches sur le sujet qui m’ont permis d’en apprendre plus sur le processus et de constater comment c’est simple de faire don de son sang ou de ses cellules. »
Special significance for Wildcats’ blood ambassador https://t.co/ZCgTnWNA1r pic.twitter.com/q5n7iI32Yk
— Times & Transcript (@TimesTranscript) January 25, 2021
Tristan DeJong se dit comblé par ce nouveau rôle de porte-parole.
« Je suis quelqu’un qui a toujours aimé s’impliquer dans la communauté. C’est devenu plus difficile pour les équipes de hockey junior de le faire durant la pandémie puisque c’est impossible d’aller dans les restaurants, les entreprises ou autres », précise le vétéran. « J’en ai donc profité pour me servir encore plus des réseaux sociaux pour passer le message. »
Tristement, c’est un élément déclencheur qui est venu initier ce désir de redonner au jeune défenseur. En 2011, la maladie a frappé sa famille alors que son oncle (Shawn Fitzgerald) est décédé de la leucémie, soit le cancer du sang.
« C’était la première fois de ma vie que je faisais face à la mort. C’est aussi la première fois que j’allais à des funérailles », se remémore DeJong. « (Mon oncle) était une personne très importante pour ma famille, il était très près de ma mère. Depuis, j’ai vu cette même histoire (se répéter) dans la vie de plusieurs autres personnes. »
Tristan DeJong ne s’en cache pas, il dit aujourd’hui s’ennuyer de son oncle et de sa présence.
« Il demeurait à Terre-Neuve et, chaque fois que j’allais le visiter, on avait l’habitude de regarder des films ensemble et de jouer aux cartes. Je n’ai que de bons souvenirs de lui. »
Même s’il a eu de la difficulté à surmonter cette épreuve, le numéro 5 des Wildcats a utilisé cette tragédie afin de la transformer d’une façon positive.
« (Le décès de mon oncle) m’a incité à voir la vie autrement, d’avoir une nouvelle perspective sur beaucoup de choses », affirme-t-il. « Il faut chérir le temps qu’on passe avec nos proches parce qu’on ne sait jamais combien de temps ça va durer. On l’a vu avec la pandémie, le pire peut survenir rapidement. »
Peu importe où la vie va le mener, Tristan DeJong a bien l’intention de continuer à investir de son temps dans différentes causes, et de demeurer un ambassadeur de la Société canadienne du sang pour longtemps.