La Ligue de hockey junior majeur du Québec va de l’avant avec un programme antidopage et antidrogue
MONTRÉAL, le mardi 14 septembre 2004 – La Ligue de hockey junior majeur du Québec fera figure de pionnière au sein de la Ligue canadienne de hockey (LCH) en mettant sur pied un programme antidopage et antidrogue, en étroite collaboration avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le Centre canadien pour l'éthique dans le sport (CCES) et Hockey-Québec.
Cette politique englobe la prise de tests inopinés pendant la saison régulière et l'imposition de sanctions diverses aux joueurs pris en défaut pour la première fois, ainsi qu'aux récidivistes. Mais surtout, ce programme mettra l'accent sur l'information et la prévention.
«Notre objectif n'est pas de nous transformer en justiciers, a précisé M. Gilles Courteau, le commissaire de la LHJMQ. Notre but est de fournir de l'éducation, de la prévention et de l'aide à tout joueur qui en fera la demande. Nous avons toujours eu à coeur la santé et le bien-être de nos joueurs, et cette initiative le prouve hors de tout doute.»
La GRC, qui a longtemps fait ses preuves dans ce domaine, notamment auprès de la Ligue de hockey midget AAA, coordonnera le programme de sensibilisation aux drogues et au dopage en faisant appel à la collaboration des thérapeutes athlétiques, des médecins et des policiers parrains de chacune des formations de la LHJMQ.
La GRC dispensera la formation nécessaire aux membres du personnel des équipes, afin qu'ils puissent renseigner adéquatement les joueurs et leurs parents sur les effets néfastes des drogues, sur les tests antidopage ainsi que sur les alternatives au dopage.
Le CCES aura le mandat d'effectuer les tests pendant la saison, et la liste des substances interdites concordera en tous points à celle mise de l'avant par l'Agence mondiale antidopage (AMA), dont le siège social est situé à Montréal.
En cas de première offense, la LHJMQ imposera une suspension de cinq à dix matchs au joueur visé. En cas de récidive, la sanction sera de 25 matchs. Si le même joueur est pris en défaut pour une troisième fois, il sera banni du circuit pour une période minimale de deux ans.