Présents à l’ouverture des camps d’entraînement, Smith, Hayton et Dobson espèrent réaliser leur rêve de jouer dans la LNH
Trois joueurs vedettes de 19 ans dans la Ligue canadienne de hockey visent d’accéder au prochain niveau.
Le défenseur des Chiefs de Spokane Ty Smith (Devils du New Jersey), l’attaquant des Greyhounds de Sault Sainte Marie Barrett Hayton (Coyotes de l’Arizona) et l’arrière des Huskies de Rouyn-Noranda Noah Dobson (Islanders de New York) sont parmi les têtes d’affiche d’un groupe de 326 joueurs admissibles à revenir jouer dans la LCH qui ont été invités à différents camps d’entraînement de la LNH, et ils ont d’excellentes chances de passer rapidement de la LCH à la LNH.
Sélectionné au 17e rang du Repêchage de la LNH en 2018, Smith vise d’être retenu au sein d’une formation des Devils en pleine ascension. Le New Jersey a récolté 72 points au classement, la saison dernière, mais espère se qualifier pour les séries éliminatoires pour la deuxième fois en trois ans.
« Je suis assurément fébrile à l’idée d’aller au camp au New Jersey et d’avoir l’occasion de jouer dans la LNH, a déclaré Smith à CHL.ca. C’est certain que ce n’est pas facile d’accéder à cette ligue et qu’il y a beaucoup de travail que je dois continuer de faire. Il faudra que je sois compétitif comme jamais je l’ai été à l’occasion du camp. Je suis pas mal fébrile, mais on verra bien comment ça va se passer. »
Un défenseur de premier plan qui est très habile à faire circuler la rondelle, Smith a conclu la dernière saison avec 69 points, ce qui lui a valu le deuxième rang chez les marqueurs des Chiefs. Il s’est ensuite vu décerner le trophée Bill-Hunter à titre de défenseur par excellence de la Ligue de l’Ouest, puis il a été couronné défenseur de l’année dans la LCH.
« Si je joue au meilleur de mes capacités, j’estime que je peux jouer (avec les Devils), a dit Smith. La décision leur revient et on verra bien ce qu’ils en pensent, mais j’ai confiance. À chaque année que tu te présentes au camp, la bonne attitude à avoir, c’est de viser une place dans l’équipe. C’est ça le but d’un camp.
« Le fait de l’avoir vécu une fois, d’avoir vu comment tout le monde se comporte et quel est le niveau de compétition, la façon dont chacun rivalise pour un poste, pour leur gagne-pain, pour leur famille, le fait de savoir à quoi m’attendre va m’aider au camp de cette année. »
Dans la Ligue de l’Ontario, à ce stade-ci, on ne s’attend pas à ce que les Greyhounds retrouvent leur capitaine, alors que Hayton semble en bonne position de décrocher un poste avec les Coyotes, le club qui l’a repêché au cinquième rang au total en 2018.
Hayton a pris part au camp d’entraînement du club de l’Arizona il y a un an, et il avait été retenu au sein de la formation finale, sans toutefois jouer puisqu’il était blessé. Reste qu’il était resté avec le grand club en début de saison, une opportunité qui lui a permis de regarder et d’apprendre comment les choses se passent dans une équipe professionnelle.
« En me présentant au camp l’an dernier, c’était ma première fois et mon objectif était le même, a indiqué Hayton. Le fait d’avoir une année d’expérience de plus et d’avoir vécu le début de la saison m’aide assurément. Participer au Championnat du monde junior et jouer à ce niveau-là, ça te permet de goûter à un niveau qui se trouve un peu entre les deux, à un niveau où le jeu est plus rapide, alors j’ai vraiment hâte au camp et de rivaliser pour un poste. »
Quand il est retourné à Sault Sainte Marie au début du mois d’octobre de l’année dernière, Hayton, un leader naturel, s’est vu donner le ‘C’ trois jours plus tard. L’athlète originaire de Peterborough,en Ontario, a bien géré cette nouvelle responsabilité, alors qu’après son année de repêchage, il a connu une autre saison fructueuse à titre de lauréat en titre du prix de joueur-étudiant de l’année dans la Ligue de l’Ontario, lui qui a inscrit 26 buts et 40 passes en seulement 39 matchs. Sa moyenne de 1,69 point par affrontements’est avérée la troisième dans l’OHL.
Le niveau de concentration de Hayton lui a permis de connaître du succès et il entend continuer d’adopter la même approche au camp de l’Arizona cet automne.
« Je dois tout simplement jouer à ma façon. Évidemment, on m’a sélectionné pour que je sois le joueur que je suis. Je ne crois pasque je doive nécessairement aller au camp et chercher à me conformer à un rôle particulier, a ajouté Hayton. Je pense que tu dois y aller, jouer à ta façon et ensuite, tu te sers de ça comme point de départ pour la suite. Tu regardes à quel endroit dans l’alignement ils t’ont placé et tu essaies d’exploiter le contexte au maximum. D’emblée, je vais juste jouer le style de hockey que j’ai toujours pratiqué et qui m’a permis d’avoir du succès. »
Dans la LHJMQ, Dobson semble prêt à passer au niveau suivant après avoir décroché deux titres de la Coupe Memorial d’affilée, avec le Titan d’Acadie-Bathurst et les Huskies.
Le défenseur a particulièrement brillé l’an dernier à la Coupe Memorial présentée par Kia, alors qu’il a eu droit à plus de 75 minutes de jeu au fil des deux derniers matchs, obtenant notamment plus de 36 minutes de temps de glace en finale de championnat en route vers une place au sein de l’équipe d’étoiles de la Coupe Memorial.
Réclamé au 12e rang du repêchage 2019 par les Islanders, Dobson a rejoint la formation de Rouyn-Noranda au début du mois de janvier dernier dans le but de remporter un autre championnat. Non seulement a-t-il fini par soulever la Coupe Memorial à nouveau, il a aussi raflé un deuxième titre de ligue de suite, soit la Coupe du Président. Dobson a été dominant tout le printemps, y allant de huit buts et 21 mentions d’aide en 20 rencontres. Il a raflé le trophée Guy Lafleur en tant que joueur le plus utile à son équipe dans les séries de la LHJMQ.
« Je trouve que j’ai vu un grand changement dans mon niveau de jeu, a déclaré Dobson à Andrew Gross de Newsday en commentant la saison dernière. J’ai été en mesure de dominer davantage au niveau junior la saison dernière qu’à 17 ans. J’ai le sentiment de pouvoir saisir cette opportunité d’aller de l’avant et de jouer (dans la LNH).
« En bout de ligne, la décision ne me revient pas. Tout ce que je peux faire, c’est de faire en sorte que leur décision soit la plus difficile possible. »
La saison dernière, seulement quatre joueurs de la LCH ont fait le saut hâtivement dans la LNH, soit Andrei Svechnikov (Barrie/Caroline), Henri Jokiharju (Portland/Chicago), Michael Rasmussen (Tri-City/Detroit) et le champion de la Coupe Stanley Robert Thomas (London/St. Louis).