Repêchage 2020 – Rencontrez Mathieu, Jérémy, François et Mathis!
MATHIEU MARTEL, UNE DERNIÈRE SÉLECTION QUI POURRAIT RAPPORTER
Pour terminer l’encan 2020, les Huskies se sont tournés vers un petit défenseur offensif du Cyclone de Québec, Mathieu Martel. Le hockeyeur a été choisi en 14e ronde, au 248e rang.
Par Jean-François Vachon :
Listé à 5 pieds 6 pouces et 153 livres, le hockeyeur a cependant pris quelques pouces et quelques livres. «J’ai grandi de deux pouces, mais je mesure presque 5 pieds 9», a-t-il révélé.
Au bout du fil, Mathieu Martel avait encore le souffle coupé par sa sélection. Il faut dire qu’avec une dizaine de sélection à faire au repêchage, le défenseur de 15 ans pouvait enfin respirer. «C’était vraiment stressant parce qu’on était vers la fin du repêchage. Quand j’ai vu mon nom, j’étais tellement heureux. Ce sera excitant de faire le camp à Rouyn-Noranda», a-t-il lancé, prêt à faire sa marque.
Il a évolué avec le Cyclone de Québec, une formation midget espoir de la Ligue d’excellence du Québec, où il a amassé sept buts et sept passes en 25 parties, ce qui lui a permis de terminer au 9e rang chez les défenseurs de son âge au chapitre des points dans ce circuit.
«On a eu une saison un peu difficile au niveau des performances, mais on a bien grandi en équipe et, à la fin de la saison, on allait bien. C’est vraiment dommage que ce soit arrêté en raison de la pandémie. Sur le plan personnel, je crois que ç’a bien été et je suis satisfait de ce que j’ai démontré.»
Des joueurs l’ont déjà fait
La meute a déjà eu du succès avec un défenseur de plus petit gabarit repêché en fin de repêchage. En effet, Jérémy Diotte avait un choix de 12e ronde en 2015. La route avait été plus longue, mais il avait tout de même joué deux saisons dans la LHJMQ après avoir été échangé aux Saguenéens de Chicoutimi.
Notons que le défenseur Jared Cosman, dernier joueur sélectionné du repêchage l’an dernier par l’organisation, fait partie des joueurs à surveiller en vue du prochain camp d’entraînement après avoir connu une bonne saison avec les Red Wings de Frederiction, dans la Maritime Junior A Hockey League.
«On sait qu’il y a une bonne coche à monter, mais on a eu des gars qui ont joué espoir comme Thomas Belzile, Alex Labbé, Rafaël Harvey-Pinard. La barre est haute, mais tout est possible dans son cas. L’important, c’est qu’il continue d’améliorer les aspects qu’il doit travailler et qu’il joue de la bonne façon», a souligné le dépisteur-chef des Huskies Marc-André Bourdon.
LA 13E RONDE PORTE CHANCE À JÉRÉMY LABRECQUE
L’attaquant Jérémy Labrecque était tout simplement sur un nuage dans les minutes suivants sa sélection par les Huskies de Rouyn-Noranda au 230e échelon de la 13e ronde.
Par Jean-François Vachon :
Suivant le repêchage via le site web de la LHJMQ, le hockeyeur de 15 ans regardait les sélections défiler. «J’étais sur mon téléphone et je regardais les choix des équipes qui pouvaient peut-être me repêcher. C’est arrivé aux Huskies et je regardais, je regardais. Puis, quand mon nom est apparu, je capotais. C’est vraiment incroyable. Le cœur me bat vraiment vite. J’étais vraiment content», a-t-il confié.
Cette saison, l’attaquant de 5 pieds 10 et 165 livres évoluait pour les Élites de Beauce-Appalaches où il a terminé parmi les 15 meilleurs marqueurs chez les patineurs de 15 ans avec une récolte de 15 buts et 15 passes. «Ç’a vraiment bien été. Au début, ce fut un peu plus au ralenti, mais, plus ça allait, mieux ça allait», a-t-il indiqué.
Ses performances lui ont quand même valu deux rappels par sa formation midget AAA, les Chevaliers de Lévis. «Tout était plus vite. Je suis quand même rapide, alors je trouve que j’ai quand même réussi à bien faire lors de mes rappels», a-t-il mentionné.
Jérémy Labrecque se décrit simplement. «Je suis un joueur rapide, qui travaille beaucoup et amène de l’énergie sur la patinoire. Je suis capable d’apporter de l’offensive tout en étant en mesure de bien défendre», a-t-il mentionné.
Le dépisteur-chef des Huskies, Marc-André Bourdon, partageait cette analyse. «C’est un gars qui a un bon coup de patin et une bonne shape. C’est vraiment un passionné de hockey qui joue nord-sud. Il a encore des choses sur lesquels il doit travailler, mais on aime le potentiel», a-t-il évoqué.
D’ici le camp d’entraînement, le hockeyeur compte peaufiner sa préparation. «Je m’entraîne beaucoup chez moi pour le moment. Les lundis, mardis et jeudis, j’ai des entraînements avec des entraîneurs», a-t-il soutenu.
LE PARI FRANÇOIS BRETON
Quand une équipe de la LHJMQ sélectionne un joueur de 15 ans en fin de repêchage et que ce dernier frise les 40 points l’année suivante dans le midget AAA, elle se tape dans les mains. En sélectionnant l’attaquant de 16 ans des Élites de Jonquière, François Breton, au 212e rang, en 12e ronde, les Huskies de Rouyn-Noranda pensent avoir fait un bon coup.
Par Jean-François Vachon :
«Quand tu sélectionnes un gars à 15 ans en 10e ronde et qu’il fait 38 points en 42 parties, tu es vraiment content. Là, on repêche un joueur de 16 ans, mais qui a déjà fait ça. On va le voir au camp, mais il a un potentiel de pouvoir jouer avec nous», a souligné le dépisteur-chef des Huskies, Marc-André Bourdon.
«Il doit continuer à améliorer son patin. C’est un gars intense. On l’avait en haute estime. On pensait à lui bien avant ça dans le repêchage», a-t-il ajouté.
Le hockeyeur de 5 pieds 11 et 183 livres aura l’occasion de prouver sa valeur lors du camp d’entraînement. «C’est une motivation. Ce sera ça mon objectif de percer l’équipe. C’est ce qui va me pousser à chaque jour pour me lever et aller m’entraîner», a-t-il lancé sans équivoque.
Pour lui, d’être sélectionné par la meute est un honneur. «Je suis vraiment fier. C’est une organisation gagnante et les dernières années l’ont démontré. C’est ce qui ressort en premier quand on pense aux Huskies», a-t-il indiqué.
Il se décrit comme un joueur bon dans les deux sens de la patinoire avec un potentiel offensif. Ses statistiques démontrent aussi qu’il ne rechigne pas le jeu robuste comme en font foi ses 50 minutes de punition. «C’est sûr que j’aime mettre de l’intensité dans mon jeu et de jouer physique. J’essaie de rester le plus possible en dehors du banc de punition, mais, c’est ça», a-t-il confié en laissant échapper un rire.
Explosion offensive
Après avoir obtenu deux buts et trois passes en 2018-2019, François Breton a été ignoré lors du repêchage de la LHJMQ de 2019. Décidé à ne pas se laisser abattre, le jeune homme a redoublé d’efforts. «Je me suis retroussé les manches. Et j’ai mis beaucoup d’effort. Le travail, c’est ça la recette, on ne le cachera pas. Ç’a pris du courage et de la détermination pour se relever et passer outre la déception. C’est ce qui m’a permis de performer cette année», a-t-il mentionné.
Avec un nouvel entraîneur à la tête de son équipe en Maxime Desruisseaux, qui a rejoint les Tigres de Victoriaville ce printemps, le hockeyeur originaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean a pris son envol. «Il y avait plusieurs joueurs chez les Élites qui avaient été repêchés l’an dernier et, moi, je ne l’étais pas. En plus, on avait un nouvel entraîneur, Maxime Desruisseaux. J’ai dû faire ma place. Je crois que j’ai réussi à gagner sa confiance et son respect. C’est comme ça que je me suis établi», a-t-il expliqué.
Chemin faisant, il a inscrit 15 buts et 23 passes pour terminer dans le top 25 des meilleurs marqueurs du midget AAA. «Ce fut une superbe belle année. Maxime est un excellent entraîneur.
Je me suis vraiment bien développé avec lui et il m’a appris plusieurs facettes du jeu sur lesquels je ne portais peut-être pas autant attention que je le devais. Ce fut un gros plus», a-t-il souligné.
«Je crois que cette année, Maxime m’a préparé de A à Z pour que je devienne un joueur LHJMQ et complet. Je crois qu’au camp, je vais devoir appliquer ce qu’il m’a appris. Ça va bien aller», a-t-il ajouté.
MATHIS PERRON : PERSÉVÉRER RAPPORTE
Dernier joueur retranché par les Cantonniers de Magog cette saison, l’attaquant Mathis Perron a poursuivi son chemin dans le midget espoir avec les Harfangs du Triolet. Après une saison de 9 buts et 9 passes en 21 parties, le hockeyeur a été le choix de 11e ronde des Huskies, au 194e rang.
Par Jean-François Vachon :
Le jeune homme de 5 pieds 10 pouces et 155 livres l’avoue, la première soirée après son retranchement a été dur. «La soirée de mon retranchement et la nuit, ce fut difficile. Mais, le lendemain matin, c’était prêt. Notre équipe midget espoir avait une partie hors-concours. J’étais déjà là, prêt à tourner la page et aider mon équipe. Je me suis retroussé les manches, j’ai commencé à travailler et ç’a vraiment bien été», a-t-il confié.
Le hockeyeur a terminé au 2e rang des marqueurs de son équipe. «On a fini dans le bas du classement et on aurait aimé finir plus haut. Personnellement, ç’a vraiment bien été. J’ai trouvé ma saison satisfaisante. J’ai su m’améliorer beaucoup cette année et j’espère continuer de progresser dans le plus longtemps possible», a-t-il évoqué.
Il a aussi été rappelé à trois reprises par les Cantonniers de Magog où il a réussi à inscrire un but.
Fierté
Le natif de Sherbrooke était sur un nuage après sa sélection en 11e ronde du repêchage par la meute. «Je suis vraiment fier et content. C’est une bonne organisation. En plus, même s’ils ont gagné la Coupe Memorial il n’y a pas si longtemps, l’équipe continue d’être bonne», a-t-il mentionné.
Le dépisteur-chef des Huskies, Marc-André Bourdon, décrit Mathis Perron comme un jeune de caractère. «Il joue bien dans les deux sens de la patinoire. C’est un passionné de hockey. Je crois qu’il pourrait causer des surprises», a-t-il évoqué.
D’ici là, l’attaquant compte peaufiner sa préparation en vue du camp d’entraînement des Huskies. «Disons que j’ai hâte que les patinoires ouvrent. J’avais prévu aller sur la glace deux fois par semaine en plus d’aller au gym cinq fois semaine. Présentement, je m’entraîne sur de la glace synthétique. Ce n’est pas comme une vraie glace parce que ça glisse moins, mais ça me permet de travailler certaines choses», a-t-il souligné.