«Nos meilleurs doivent être meilleurs»
– Martin Raymond
À un mois des séries éliminatoires, les Voltigeurs traversent un creux de vague qui laisse planer certaines interrogations. Blanchis 3-0 par l’Océanic, dimanche, au Colisée de Rimouski, les Drummondvillois ont encaissé un troisième revers à leurs cinq dernières sorties.
Tournant au ralenti depuis quelques semaines, l’offensive des Voltigeurs s’est à nouveau enrayée face à l’Océanic. Comme c’est arrivé deux jours plus tôt face aux Foreurs, les protégés de Martin Raymond n’ont jamais été en mesure de s’installer dans le match après avoir vu l’adversaire prendre les devants 2-0 au premier vingt.
«Présentement, on rate trop souvent la cible quand on se retrouve dans l’enclave. Ça fait plusieurs matchs que ça dure. On se casse la tête, mais ce n’est pas une question de stratégie. Nos joueurs doivent être plus acharnés en zone offensive. Il n’y a pas de secret, ni de truc magique : quand la rondelle se retrouve dans l’enclave, il faut frapper le filet, pas tirer dans la baie vitrée», a déploré Martin Raymond, qui cachait mal sa frustration lorsque joint après le match.
Pour une deuxième fois depuis le début du mois de février, l’entraîneur-chef des Voltigeurs a lancé un message on ne peut plus clair à ses leaders. Si on fait exception de Verrier qui semble ne jamais ralentir, les vétérans Gaudreau, Lalancette, Carrier, Boudens, Culkin et Brouillard traversent effectivement un passage à vide en offensive depuis quelques semaines.
«Présentement, on est dans une passe difficile et on affronte des adversaires coriaces. Pour s’en sortir, il n’y a pas de secret. Nos meilleurs joueurs doivent être meilleurs. Nos leaders doivent élever leur jeu d’un cran», a insisté le pilote des Voltigeurs.
Pour tenter de fouetter ses troupes, Raymond a remplacé Louis-Philip Guindon par Joe Fleschler quand l’Océanic a porté la marque à 3-0 en début de deuxième période. Un geste qui n’aura finalement pas provoqué l’étincelle espérée, même si les Voltigeurs ont finalement eu le dessus 28-23 dans la colonne des lancers.
Dans la défaite, l’avantage numérique des Voltigeurs a été muselé en sept tentatives. Au cours des cinq dernières parties, le jeu de puissance drummondvillois a d’ailleurs été limité à deux buts en 25 occasions.
Dans le camp de l’Océanic, Michaël Joly, Samuel Morin et Frédérick Gauthier ont touché la cible. Anthony DeLuca et Sébastien Sylvestre ont amassé chacun deux mentions d’aide.
Auteur de 28 arrêts, Philippe Desrosiers a décroché son quatrième jeu blanc de la saison. Il a eu le meilleur sur Guindon, qui n’a stoppé que sept des dix tirs dirigés vers lui.
En étant battus par deux adversaires directement impliqués dans la course folle au premier tiers du classement général au cours du dernier week-end, les Voltigeurs (34-19-1-2) ont par conséquent glissé en huitième position. Ayant prolongé à quatre parties sa séquence victorieuse, l’Océanic (33-15-3-4) a pour sa part grimpé au sixième échelon.
Les Voltigeurs renoueront avec l’action dès mercredi soir, alors que le Drakkar de Baie-Comeau (39-14-1-3) sera de passage au Centre Marcel-Dionne à compter de 19 h.
(Photo : Stéphane Fournier)