Le Phoenix termine son parcours en séries avec un match à l’image de la saison 2024-25
C’est mercredi soir que la saison du Phoenix a pris fin face aux Cataractes de Shawinigan au deuxième tour des séries éliminatoires de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ).
Une élimination en quatre matchs n’était certainement pas le dénouement espéré, mais les Oiseaux auront tout donné jusqu’au dernier instant. Le vétéran Hugo Primeau déclarait aux médias après le match #3 contre les Cataractes que le prochain match allait être le meilleur des siens. Et le Phoenix a répondu présent, portant la rencontre en prolongation. Un jeu brisé aura mené à la victoire de Shawinigan et par le fait même, la fin de cette saison 2024-2025 de Sherbrooke.
Une saison qui sera définitivement déterminante quand les amateurs regarderont le parcours vers le succès de leur équipe préférée. Malgré les nombreuses blessures, le Phoenix est demeuré fidèle à son identité. S’il y avait des nouveaux joueurs avec des nouvelles responsabilités, le résultat restait le même. 60 minutes de hockey engagé et quelques matchs plus stressants que d’autres.
Même s’il a manqué des semaines d’activités au début de l’année, Mavrick Lachance a connu la meilleure année de sa jeune carrière (34 buts, 25 mentions d’aide). Il s’est révélé comme véritable meneur de l’attaque sherbrookoise au moment où l’équipe avait besoin d’une étincelle. L’attaquant, qui joue présentement son année de 18 ans, continue de gravir les échelons depuis ses débuts à Sherbrooke.
Les joueurs de 20 ans: Hugo Marcil, Charles-Antoine Beauregard et Hugo Primeau ont gardé le fort. Leur présence a été d’autant plus remarquée lors de la série face à l’Armada de Blainville-Boisbriand. Malgré que plusieurs experts voyaient Blainville-Boisbriand l’emporter, le Phoenix a clos le débat en cinq affrontements.
Devant le filet, Linards Feldbergs a impressionné, peu importe le chandail qu’il avait sur le dos. Certains se rappelleront longtemps de sa prestance au Championnat mondial de hockey junior alors qu’il a stoppé l’équipe canadienne. Ici, à Sherbrooke, il a répété ce type de performances tout au long de la saison.
On se voit en septembre, Sherbrooke !
