Andrew O’Brien, le roi des mises en échec
Alors que certains joueurs se concentrent à faire grimper leurs statistiques personnelles dans la colonne des buts et des passes, le défenseur Andrew O’Brien des Huskies de Rouyn-Noranda s’attarde plutôt sur celle des mises en échec.
Au cours des deux dernières années, alors qu’il portait l’uniforme des Saguenéens de Chicoutimi, il a été identifié comme un « joueur qui aime jouer physiquement ». D’ailleurs, il n’a pas tardé à se faire connaître sous la même marque de commerce en Abitibi. Dès le premier match de la saison, l’imposant joueur de 6 pieds, 4 pouces et 206 livres a distribué pas moins de 13 mises en échec. Et depuis le début de la saison, il n’a pas baissé la cadence. En moyenne, il frappe de quatre à six fois par match, et certains soirs, le chiffre monte à sept ou huit mises en échec. À Rouyn-Noranda, et pratiquement ailleurs dans la ligue, il est le roi des mises en échec.
« Je suis un joueur qui peut se permettre de jouer physiquement, et j’aime ça. Mon entraîneur (André Tourigny) m’a dit de jouer comme je sais le faire alors je m’impose physiquement », explique le joueur natif d’Hamilton.
Mais le jeu physique d’O’Brien ne s’arrête pas au jeu robuste le long des bandes. Il se poursuit jusque dans la boite à punitions. Il figure en effet parmi les 20 joueurs les plus punis du circuit Courteau. Les principales raisons pour l’envoyer au cachot sont la rudesse et les coups de bâton.
« Je suis un joueur d’équipe et mon rôle est de protéger mes coéquipiers. Je m’impose physiquement et je fais ma place sur la patinoire », souligne celui qui a été repêché par les Ducks d’Anaheim en quatrième ronde en 2012.
Objectifs de la saison
En tant que joueur de 20 ans, O’Brien veut évidemment connaître une bonne saison afin de se faire remarquer en vue de la prochaine campagne. Toutefois, ce n’est pas en récoltant des points qu’il compte faire parler de lui.
« Je n’ai jamais été un gros joueur offensif, et ce n’est pas cette saison que je vais l’être. Je ne veux pas me mettre trop de pression avec les points. Je suis plutôt un défenseur défensif alors je veux travailler là-dessus, en plus d’exercer mon leadership et d’aider mon équipe à gagner », explique celui qui a marqué 10 et 29 points à ses deux premières saisons dans la ligue.
O’Brien ne cache pas le fait qu’il pourrait connaître sa meilleure saison en carrière, cette année, avec les Huskies. « Nous avons une très bonne équipe et ce serait possible. Nous avons plusieurs bons joueurs individuels qui sont excellents pour jouer en équipe alors si tout le monde fait ce qu’il a à faire, nous allons continuer de connaître du succès. »